Pour garantir la pérennité des bâtiments en bois, ainsi qu'une qualité d'air intérieur saine, il est nécessaire d'assurer un bon comportement hygrothermique des parois extérieures (Johansson, Bok, et Ekstrand-Tobin 2013; Tietze et al. 2017). En effet, les échanges hydriques peuvent avoir un impact non négligeable sur les déperditions thermiques globales et doivent, en conséquence, être intégrés dans les modèles numériques (Duforestel 2014; Moon, Ryu, et Kim 2014; Perré 2019). Cependant, des études ont montré que des écarts demeurent entre mesures expérimentales et simulations hygrothermiques (Woloszyn et al. 2014; McClung et al. 2014). Or, la caractérisation des propriétés hydriques des matériaux est généralement réalisée en conditions isothermes, qui se trouvent relativement éloignées des conditions d'usages des matériaux. Pour mieux comprendre les transferts au sein des parois, il est nécessaire de descendre à l'échelle matériau. En s’appuyant sur l'imagerie à rayons X, ce travail s'intéresse à la migration d'humidité dans le bois massif soumis à des conditions non isothermes.